Nos freelances sous les feux de la rampe ! Aujourd’hui : Pascal M.

Cela ne fait pas très longtemps que Pascal a rejoint le pool de freelances d’Apostroph. Il a découvert l’univers de la traduction pendant ses études littéraires et il s’y est tellement senti à l’aise qu’il a décidé d’y rester. Par ailleurs, il met souvent ses talents de réviseur et copywriter au service d’Apostroph. Il reste dans l’ombre de par la nature de ses mandats, même lorsqu’une fois, sa traduction a été publiée dans tous les journaux…

Homme d'âge moyen en costume

Peux-tu nous parler un peu de toi ? Où as-tu grandi et pourquoi as-tu voulu devenu traducteur ?

Enfant plutôt rêveur, j’ai grandi dans le Seetal lucernois, au cœur d'un paysage vallonné qui me fait toujours penser au Comté du Seigneur des Anneaux. Mon talent pour les langues s’est manifesté très tôt, car dès que j’ai su écrire, j’ai tout de suite pris un immense plaisir à le faire. À l'école, ma matière préférée était la rédaction. Et cette passion ne m’a jamais quitté. C'est plutôt par hasard que je suis devenu traducteur : pendant mes études, j’ai voulu gagner un peu d’argent en traduisant et j’ai donc envoyé quelques candidatures spontanées à des entreprises et agences de traduction. Mes premiers mandats ont remporté du succès auprès de mes clientes et clients qui m’ont alors recommandé à d’autres. Et comme j’aimais beaucoup ce travail, ce qui a commencé par un petit boulot secondaire est devenu mon métier principal.

Quelles sont tes langues de travail et tes spécialités ?

Je traduis de l’anglais, du français et de l’italien vers l’allemand. J’ai étudié l’anglais – j’ai d’ailleurs passé une année en Angleterre – et j’ai développé mes compétences en français pendant mes études à Fribourg. L’italien est une histoire de famille : j’ai de la famille qui vit au Tessin et en Italie. Et j’ai épousé une Italienne, ce qui est bien évidemment une très bonne opération !

Pour ce qui est de mes domaines de spécialisation, j’ai acquis de l’expérience dans des domaines divers : l’automobile, l’horlogerie et la bijouterie, les notices de logiciels, la gestion de projets et la documentation technique... Je suis polyvalent et je traduis à peu près tout ce que l’on me confie. J’aime me plonger dans un domaine spécialisé et m’approprier une nouvelle terminologie. Et j’ai besoin de cette diversité : un jour, je traduis un rapport de police, le lendemain, je sous-titre une vidéo – c’est ce qui rend le travail passionnant.

Depuis combien de temps es-tu freelance chez Apostroph et comment as-tu rejoint l’équipe d’Apostroph ?

Je travaille avec Apostroph depuis 2021 en tant que traducteur, réviseur et copywriter. J’étais dans une démarche d'élargir ma clientèle et je suis tombé sur le pôle des freelances d’Apostroph.

Qu’est-ce qui t’apporte du plaisir dans ta collaboration avec Apostroph ?

Les échanges sympathiques avec les chef·fe·s de projet. Je trouve la communication très professionnelle, et à la fois personnelle, chaleureuse et pleine d'humour.

Quel est le premier mot qui te vient à l’esprit quand tu penses à Apostroph ? Et pour quelles raisons ?

La reconnaissance. Il est assez rare de recevoir des retours positifs en tant que freelance. En général, la devise est la suivante : « pas de nouvelles, bonnes nouvelles ». Faute de retour, on suppose que tout s'est bien passé. Apostroph envoie davantage de commentaires positifs et c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup.

Accepterais-tu de nous faire part d’une expérience particulièrement sympa ou amusante en lien avec la traduction ?

Lorsque le Gripen suédois a été exclu de la procédure d'évaluation pour l’achat du nouvel avion de chasse de l’Armée suisse, le communiqué de presse du fabricant a dû être traduit littéralement du jour au lendemain. C’était la première et unique fois que j’ai pu lire l’une de mes traductions dans le journal à mon réveil.

À quoi ressemble une journée type pour toi en tant que traducteur ?

Je ne suis pas vraiment un lève-tôt et je préfère travailler plus tard, mais j’essaie d’être à mon bureau à 8 heures avec mon deuxième expresso. Je travaille en général en suivant la technique Pomodoro : j’alterne donc entre 25 minutes de concentration et 5 minutes de pause et après 2 heures, je prends une pause plus longue. Je partage la préparation du repas de midi avec ma femme qui fait du télétravail la plupart du temps depuis la pandémie. Elle m’aide ainsi à reprendre le travail après une heure de pause, car en tant qu’employée, elle est soumise à un système de pointage. J’utilise un système similaire, mais comme je suis mon propre patron, je suis moins strict sur les horaires et cela demande de la discipline. Le soir, je m’arrête souvent à 18 heures, mais tout dépend de la charge de travail. Je peux aussi facilement rester devant mon écran jusqu’à 21 ou 22 heures. Bien évidemment, je veille à réduire la lumière bleue

Si tu pouvais recommencer, choisirais-tu le même parcours professionnel ?

Dans les mêmes conditions ? Oui. Mon métier me convient et vice versa. J’ai déjà travaillé dans le domaine du social, ce qui est très enrichissant, mais tout aussi éprouvant et lourd – le risque de burn-out est grand quel que soit le métier. Après la maturité, j’ai aussi envisagé de faire des études de droit. J’aurais pu là aussi faire valoir mes compétences linguistiques et analytiques. Mais ce sont les études littéraires qui ont gagné mon cœur, car elles englobent l’esthétique, la psychologie, l’histoire, la philosophie et bien d’autres aspects – le paradis pour les profils généralistes !

Aurais-tu quelques conseils à donner aux linguistes qui débutent ou à tes collègues qui traduisent aussi pour nous ?

Oui, je pense à un conseil : ne vous torturez pas avec un petit écran d’ordinateur. J’ai récemment fait l’acquisition d'un écran 35 pouces au design incurvé. Ce genre de matériel ne coûte plus une fortune et facilite considérablement le travail, surtout lorsque l’on a souvent plus de deux ou trois fenêtres ouvertes à la fois.

Merci de nous avoir présenté ton parcours, Pascal !

Tu souhaites en savoir plus sur les freelanes de notre pool ? As-tu abordé le métier de traducteur/tradicutrice de la même façon que Pascal où as-tu suivi une voie totalement différente ?

Écrivez-nous à l’adresse freelance@apostrophgroup.ch.

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