À quoi passe-tu ton temps libre ? Pas à lire, j’imagine ?
À côté de mon travail de réviseuse et correctrice, j’ai une grande passion : la musique. Je joue du basson depuis de nombreuses années dans diverses formations de musique de chambre, et aussi de la flûte à bec, du piano et de la guitare, et j’aime assister à des concerts de musique classique. Je participe aussi souvent à des soirées de jeux de société entre amis.
Et à quoi jouez-vous ?
Jass, Dog, Tichu, Wizzard, Azul, Carcassonne, Phase 10, Rummy... la liste est longue.
Quelles sont tes langues de travail et tes spécialités ? Quel genre de textes révises-tu pour Apostroph ?
Je corrige ou révise exclusivement des textes allemands, surtout pour des clients du domaine de la santé et pour des assurances ou des banques. Au moment de publier les rapports de gestion, je suis aussi souvent mise à contribution. Et les travaux de master m’intéressent toujours beaucoup – surtout parce qu’il s’agit de gros mandats. Je serais heureuse d’en avoir plus.
Comment as-tu commencé à travailler pour Apostroph en tant qu’indépendante ?
Fin 2013, j’ai eu envie de m’établir comme freelance. Les trois heures de trajet quotidien pour me rendre au travail étaient pénibles. J’ai donc commencé, à côté de mon emploi fixe, à corriger quelques travaux de bachelor et de master pour voir si cette activité de freelance pouvait fonctionner. Et quand j’ai entendu parler d’Apostroph, j’ai tenté ma chance. Peu après avoir posé ma candidature, j’ai reçu en février 2015 un premier mandat et pris la décision de quitter mon travail et de me consacrer uniquement à mon activité d’indépendante.
Une décision courageuse !
Il est vrai qu’au début, j’avais peu de clients, mais le fait d’être indépendante était un réel soulagement pour moi et j’étais très motivée. J’ai pu me constituer une clientèle assez rapidement.
Qu’est-ce qui t’apporte du plaisir dans ta collaboration avec Apostroph ?
Ce que j’apprécie dans la collaboration avec Apostroph, c’est qu’elle m’évite de faire de la prospection. Même si les mandats que je reçois de la part d’Apostroph ne sont pas très nombreux, ce sont tout de même des travaux de révision et de correction qui reviennent régulièrement pour les mêmes clients. Une routine bienvenue... Et comme Apostroph n’est qu’un client parmi d’autres, le nombre de mandats que je reçois me convient parfaitement. Le paiement se fait de manière fiable le même jour tous les mois, je n’ai donc pas besoin de réclamer mon dû ou d’envoyer des rappels comme pour beaucoup d’autres clients.
Quel est le premier mot qui te vient à l’esprit quand tu penses à Apostroph ? Et pour quelles raisons ?
Régularité. Comme je l’ai dit, j’apprécie beaucoup les mandats qui reviennent à intervalles réguliers de la part d’Apostroph. De plus, il s’agit souvent de mandats intéressants, comme des revues destinées au personnel.
Accepterais-tu de nous faire part d’une expérience particulièrement sympa ou amusante en lien avec la relecture ?
En corrigeant des textes, je tombe régulièrement sur des formules amusantes. J’aime les erreurs qui donnent au texte un sens nouveau, je les collectionne avec passion. Des exemples ?
- Avec un peu de non sens, on résout même les tâches les plus compliquées.
Le non-sens aurait plutôt tendance à compliquer les tâches, non ?
- « La solution de l’avenir », comme XY présentait sa polution d’eau douce, a des exigences et des avantages essentiels.
C’est sûr, la pollution fait partie de notre avenir. Mais est-ce vraiment la solution ?
- Nouveau : sachets pour emballages tous vide
Le vide attire le vide, il paraît... mais ça s’emballe, le vide ?
- La vitesse maximale sur les autoroutes est limitée à 130 m/h.
Et dire que 30 km/h nous paraît discutable en centre-ville …
- À partir de lundi, le port du masque sera obligatoire dans les trains, les gateaux, les bus et les trams.
Et qui va le contrôler ? Le pâtissier ?
- Les membres seniors ont rendez-vous à 14h00 sur la glace du village.
Pas une mauvaise idée, par cette canicule.
- Vous êtes un proche aidant ? Nous sommes là pour vous souvenir !
Compliqué ! Si même les proches aidants perdent la mémoire !
À quoi ressemble une journée type pour toi en tant que relectrice ?
Cela dépend. Comme j’ai repris à côté de mon activité de freelance un emploi à mi-temps en équipes alternantes, ma semaine est relativement bien planifiée avec mes mandats privés. Il y a aussi des jours ou des semaines où il ne se passe pas grand-chose et que je ne sais même pas au moment de me lever si j’aurai du travail. Mais le plus souvent, tout se passe bien et je reçois une demande à court terme même les jours calmes. Sinon, je profite de ce temps libre pour faire une randonnée s’il fait beau ou jouer de mon instrument durant la journée. Et en contrepartie, je peux aussi travailler en soirée ou le week-end s’il le faut.
Si tu pouvais recommencer, choisirais-tu le même parcours professionnel ?
Oui, correctrice est pour moi un métier de rêve. J’aime aussi me plonger dans des sujets qui, à l’origine, ne m’intéressaient pas ou très peu. J’apprends énormément de choses dans mon travail. Dans mon activité à temps partiel, je suis payée pour lire des journaux, et en tant que freelance, pour lire des textes sur des thèmes très variés, ce qui me permet d’élargir mon horizon. La répartition entre un 50% fixe et un 50% en tant qu’indépendante est la solution idéale pour moi.
Mais je ne regrette pas d’avoir fait un « détour » dans mon parcours en travaillant comme catéchiste. Ce travail m'a permis d’acquérir des expériences qui me sont très utiles dans la vie. Mais je suis très heureuse de ne plus devoir constamment rappeler les élèves à l’ordre durant mes cours de religion.
Merci de nous avoir présenté ton parcours, Franziska !
Tu souhaites en savoir plus sur les freelances de notre pool ? As-tu abordé le métier de traducteur/traductrice de la même façon que Franziska où as-tu suivi une voie totalement différente ?
Écrivez-nous à freelance@apostrophgroup.ch.
Et bien sûr, reste à l’affût des prochains entretiens que nous mènerons avec nos freelances au cours des mois à venir.