Nos freelances sous les feux de la rampe ! Aujourd’hui : Guy W.

Né en Belgique et bilingue dès sa plus tendre enfance, Guy a choisi la traduction très naturellement, et lui a consacré 40 ans de sa vie sans jamais s’en détourner. Ou presque. Traducteur, oui, mais ce linguiste expérimenté a un autre rêve…

Illustration d'un homme avec sa moto

Bonjour Guy! Parle-nous un peu de toi, de ton enfance et de ton parcours professionnel.

Natif de Bruxelles, j’ai été amené au bilinguisme dès l’enfance avec des parents parlant l’un le français, l’autre, le néerlandais. Il était pour ainsi dire écrit que je m’oriente vers des études de lettres et/ou de langues, d’abord au lycée, où j’ai fait mes premiers pas dans la langue de Goethe, puis à l’ISTI, école supérieure où j’ai obtenu un master en allemand et anglais en 1982. Pour mieux situer sur la ligne du temps, le mur de Berlin ne tombera que sept ans plus tard. Mis à part un bref détour par le monde bancaire, ma vie professionnelle a été entièrement consacrée à la traduction (au copywriting publicitaire également pendant quelques années, mais il faut faire des choix!). Tour à tour freelance, responsable d’une équipe de traducteurs dans une grande agence bruxelloise spécialisée dans les affaires européennes, patron de ma propre agence pendant plus de vingt ans et aujourd’hui de nouveau freelance dans une société individuelle luxembourgeoise, j’ai porté pas mal de casquettes. Mes 40 années (bientôt) d’exercice de ce métier auront été marquées par une évolution technologique sidérante, de la machine à écrire alimentée au papier-carbone à la TAO et à l’IA en passant par le télex, les disques 8 pouces rentrant à peine dans un porte-documents, le Tandy 80, les premiers PC IBM et les fax à tambour rotatif. Je suis aussi l’heureux père de quatre (très) grands enfants cosmopolites et eux-mêmes plurilingues qui volent de leurs propres ailes et le font très bien.

Quelles sont tes langues de travail et quel genre de textes traduis-tu pour Apostroph?

Je traduis principalement à partir de l’allemand aujourd’hui, un peu moins de l’anglais et encore moins du néerlandais. Mon addiction à moi – les grands whiskys mis à part – c’est la communication institutionnelle et d’entreprise, ce que l’on appelle le marcom aujourd’hui. Ne me demandez pas de traduire un mode d’emploi ou un jugement, d’autres le feront mieux que moins, humains ou robots. Vu ma longue carrière, j’ai un peu touché à tout, mais l’assurance, la banque et les matières financières sont clairement mon dada. Heureusement, Apostroph a également toutes ces cordes-là à son arc.

Depuis combien de temps travailles-tu avec Apostroph?

Je fais un peu partie des meubles chez Apostroph, puisque je travaille pour l’entreprise depuis 1995. Je me souviendrai toujours de la chaleur de l’accueil d’Elisabeth Stofer et Wolgang Krebs, entrepreneurs brillants aux énormes qualités humaines, alors que la société démarrait tout juste ses activités. Il était difficile d’imaginer à l’époque que cette relation allait être aussi longue et qu’Apostroph connaîtrait une telle croissance, y compris internationale.

Comment as-tu rejoint l’équipe de freelances d’Apostroph?

Dès le début des années 1990, je travaillais assez intensivement pour une société bernoise du nom d’Ascom, spécialisée dans les matériels de télécommunication. Convaincu des opportunités que pouvait offrir le marché suisse, je me suis mis en recherche d’autres collaborations potentielles. C’est lors d’un voyage de démarchage qui m’a amené un peu partout en Suisse que j’ai découvert la petite perle qu’était déjà Apostroph à l’époque. La petite perle s’est transformée en collier…

Quels sont les aspects de ta collaboration avec Apostroph qui te plaisent le plus?

Le professionnalisme d’Apostroph est indéniable et en rien incompatible avec des contacts humains toujours positifs et joviaux.

Quel est le premier mot qui te vient à l’esprit lorsque tu penses à Apostroph? Et pourquoi?

Le mot qui me vient instantanément à l’esprit est «dynamisme». C’est une qualité indispensable dans un monde où la technologie, qu’on le veuille ou non, évolue à une vitesse folle.

Pourrais-tu nous raconter une expérience cool ou rigolote que tu as vécue au cours de ta carrière de traducteur?

Les erreurs de jeunesse – y compris professionnelles – vous restent longtemps en mémoire. Au tout début de ma carrière, je m’occupais de traduire un magazine spécialisé dans les produits d’épicerie fine publié par une maison d’édition anversoise. Un jour, dans un article en néerlandais, j’ai traduit le terme «geitenkaas» (fromage de chèvre) par «fromage à trous», pensant avoir lu «gatenkaas»! Pas d’illustrations ni de maquette à l’époque bien sûr (ni même d’Internet pour tout dire). L’éditeur s’est montré compréhensif, le producteur du fromage un peu moins. Depuis, pour parodier La Fontaine, je sais que si «une leçon vaut bien un fromage», un fromage peut aussi vous valoir une leçon!

À quoi ressemble une journée typique de ton quotidien professionnel?

Toute phrase commence par une majuscule et se termine par un point. Pareillement, toute journée de travail d’un traducteur commence par une urgence et se termine par cette même urgence. Si si…

Si tu pouvais tout recommencer à zéro, suivrais-tu le même parcours professionnel?

Franchement non! Aujourd’hui, à refaire, je serais voyageur professionnel à moto (ma grande passion) et vivrais (ou tenterais de vivre du moins) de mes publications YouTube en traversant le monde (amateurs de moto-aventure, checkez itchyboots sur YT, effet waouh garanti). C’était hélas une option indisponible au début de ma vie professionnelle! :-D

As-tu des conseils à donner aux linguistes en herbe ou aux autres freelances qui traduisent pour nous?

Tout expérimenté que je sois, je n’ai pas la prétention de conseiller qui que ce soit. Le seul conseil que je puisse donner de manière générale, c’est de faire ce que l’on aime. Tout métier doit être une vocation avant d’être un gagne-pain.

Merci de nous avoir présenté ton parcours, Guy !

Tu souhaites en savoir plus sur les freelances de notre pool ? As-tu abordé le métier de traducteur/traductrice de la même façon que Guy où as-tu suivi une voie totalement différente ?

Envoie-nous un e-mail à freelance@apostrophgroup.ch.

Et bien sûr, reste à l’affût des prochains entretiens que nous mènerons avec nos freelances au cours des mois à venir.

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