Votre activité vous laisse-t-elle un souvenir en particulier ?
Oh, ce ne sont pas les souvenirs qui manquent. Tout d’abord, il y a une dizaine d’années, nous avons passé en revue tous nos processus internes tout en poursuivant sans cesse le développement de notre logiciel ERP maison. Ensuite, nous avons mis en place nos propres portails cryptés pour nos client·e·s et partenaires externes, l’un appelé myAPOSTROPH, l’autre, myFREELANCE. Et ce, sept ans avant que l’Europe ne parle du RGPD ! En introduisant la traduction automatique auprès de différents prestataires publics, Apostroph est partie immédiatement à l’offensive et pratique depuis des mois une communication proactive sur les nouveaux modèles de prestations qu’elle a développés dans le domaine de la post-édition. Développement – numérisation – automatisation, tel est le cycle permanent des temps modernes.
Quelles sont vos tâches principales au quotidien ?
En tant que Group Head of Operations et membre de la direction, je suis à la fois responsable de l’activité quotidienne de toutes les agences suisses et de l’ensemble des équipes de vente. Je suis aussi Quality Manager et j’ai le plaisir à ce titre de planifier et d’organiser la gestion de la qualité et la formation de tout le personnel du Groupe. Je suis aussi en charge des audits annuels et suis en train d’étudier s’il serait opportun de demander la certification ISO 27001 (sécurité et protection des données). Nous avons déjà procédé avec succès à l’audit préliminaire. Les projets et ateliers informatiques sont également sous ma responsabilité. Je rassemble les stratégies et les idées émises par Philipp Meier, mon collègue à la direction, les croise avec les suggestions formulées par toutes les équipes et fixe ensuite des priorités pour les différents thèmes et mesures.
Quels grands projets et processus avez-vous lancés, accompagnés et mis en œuvre au sein de la direction du Groupe ?
C’est sous mon égide que les plateformes myAPOSTROPH et myFREELANCE ont été développées et déployées ; je me suis aussi occupée de l’intégration opérationnelle de toutes les filiales au sein de la structure faîtière d’Apostroph. En ma qualité de Quality Manager, j’ai aussi été responsable de l’introduction de la norme ISO 17100 ainsi que de l’upgrade de la norme ISO 9001:2007 à ISO 9001:2015. Enfin, les nouveaux sites Internet pour la Suisse et l’espace germanophone font aussi partie de ma sphère de compétences.
Quelle est la tâche qui vous met le plus en joie chaque matin ?
J’aime avoir un rôle de femme-orchestre et j’adore les journées variées et exigeantes. Indépendamment du nombre de rendez-vous et de tâches au programme, je peux me consacrer à une multitude de sujets. Je me réjouis de l’étendue de mes tâches : j’aime aller en visite clientèle, négocier avec les fournisseurs et me plonger dans un nouveau concept informatique. Pour moi, la diversité, c’est la clé de la vie !
Quels sont les défis qu’Apostroph va devoir relever dans le futur ?
Comme toutes les PME suisses, Apostroph va devoir poursuivre sa numérisation. En matière de recrutement de personnel, nous devons, du fait de nos affinités technologiques, nous orienter de plus en plus vers les « services connectés » et nous adresser à des personnes qui aiment utiliser les logiciels. Ce thème occupera de plus en plus toutes les générations au sein des entreprises suisses, du recrutement jusqu’à la retraite. Je pense que le thème de la gestion du changement va aussi beaucoup évoluer et intégrer davantage encore les aspects numériques des postes de travail et du savoir.
En dehors d’Apostroph, qu’est-ce qui vous tient le plus à cœur ?
Sur le plan privé, mon mari, mes parents, mes sœurs et leurs familles revêtent une place centrale dans ma vie. Je vois mes sœurs probablement plus souvent que la moyenne. Nous voyageons volontiers ensemble et faisons en groupe un à deux petits city-trips par an ; nous nous sommes ainsi déjà rendues à New York, Copenhague, Rome et Hambourg. Pour le reste, j’ai une passion pour les polars nordiques et américains et craque volontiers pour un bon vin rouge, de préférence français ou italien. Et quand je cuisine, j’ai un faible pour les plats qui tiennent au corps, avec un bon morceau de viande par exemple.
Qu’aimeriez-vous pouvoir dire au monde entier ?
Le mieux est souvent l’ennemi du bien. Le bonheur commence par la satisfaction. Je m’estime personnellement très fortunée d’être heureuse dans ma vie. Je profite aussi du temps libre passé en famille et avec mes amis et souhaite ardemment que la société puisse redécouvrir les vertus de la sobriété.
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